Certaines méthodes d'exploitation des pierres précieuses nécessitent des techniques pour traiter le minerai, comme par exemple pour l'exploitation d'une mine de diamant. Découvrons à présent quelles sont les techniques de traitement du minerai diamantifère et la récupération du diamant.
Plusieurs techniques sont utilisées pour traiter le minerai diamantifère selon qu'il sagit d'une exploitation artisanale, semi-industrielle ou industrielle.
On peut cependant reprendre les différentes phases qui sont communes à toutes, ou presque, à savoir :
Dans ce type d'exploitation, le matériel est très rudimentaire, il se compose de pelles, pioches, tamis, motopompes, etc.
C'est la force, le courage et la volonté de l'homme qui priment.
Il faut quand même souligner que c'est la forme d'exploitation diamantifère qui fait le plus appel à la main-d'oeuvre.
On trouve beaucoup de ces exploitations dans les pays africains, au Brésil et au Venezuela.
Certains pays africains, comme la République Centrafricaine, la Sierra Leone, le Liberia, la Côte d'Ivoire produisent des diamants uniquement via ces petites exploitations artisanales. Il n'existe pas de production industrielle dans ces pays.
Une laverie-mobile de diamants peut s'avérer un choix judicieux, elle combine la plupart des appareils énumérés ci-dessus et elle offre l'avantage de pouvoir être déplacée d'un site à un autre.
Il suffit pour cela de la tracter à l'aide d'un tracteur routier (camion).
La société française Soditra-Sodiloc en avait même fait sa spécialité mais malheureusement elle ne propose plus ce type de matériel aujourd'hui.
La barge flottante permet en fonction de la dureté du terrain d'extraire en moyenne de 1 m3/h à 6 m3/h de gravier en place, à une profondeur allant jusqu'à 10 mètres.
Les matériaux sont triés par différences de densité et il est possible de récupérer 95% de tous les éléments lourds de plus de 80 microns.
Ces barges flottantes sont toutes équipées : flotteurs, sluice, groupe motopompe, narguilé pour les plongeurs, etc...).
La société Soditra-Sodilog commercialisait ce type de barge mais malheureusement elle ne propose plus ce type de matériel aujourd'hui.
La capacité de ces laveries est nettement supérieure aux laveries-mobiles et elle est comprise entre 15 m3/h à 200 m3/h.
Elles peuvent être dans certains cas automatisées, et de ce fait, il n'y a pas de contact humain direct avec les diamants, sécurité oblige !
Il n'existe pas de laverie type, c'est du sur mesure à chaque fois, chaque gisement est différent.
La société Soditra-Sodiloc a réalisé la laverie de diamants de la société Hymex en Guinée (capacité 160 m3/h).
Les frais à envisager pour ce type d'exploitation sont considérablement supérieurs aux deux autres modes d'exploitations ci-dessus.
Ce type d'exploitation nécessite la prise en compte de différents paramètres, à savoir : négociations avec les autorités, étude systématique du gisement (forme, dimensions, nature du sol et du sous-sol), étude des conditions climatiques, approvisionnement en eau et en électricité, construction de routes ou de pistes, création d'écoles et d'hôpitaux, etc.
Tout cela est bien sûr conditionné à la campagne de prospection géologique qui a été réalisée auparavant et qui détermine s'il faut aller plus loin ou pas.
On peut dire enfin que la nature du gisement définit le mode d'exploitation à mettre en oeuvre.
Dans ce type d'exploitation les opérations de récupération du diamant sont bien évidemment automatisées, on utilise pour cela des séparateurs à rayons X dont vous pouvez trouver à gauche le schéma de fonctionnement ainsi qu'une photo.
Les projets de mines de diamants ne sont pas nombreux car il est très difficile de trouver de nouveaux gisements qui puissent avoir une bonne rentabilité.